Reprendre une entreprise en Suisse : nos conseils pour sécuriser son projet.

Dans le cadre d’un projet de rachat d’entreprise en Suisse, l’acheteur doit choisir entre la reprise d’un fonds de commerce ou celle des parts sociales d’une société (parts de Sàrl ou actions de SA). Ce choix stratégique a un impact direct sur la maîtrise des risques juridiques, fiscaux et financiers, et doit être soigneusement évalué en amont.

👉 Conclusion : dans le cadre d'un projet de reprise d'une entreprise à vendre en Suisse : pour limiter les risques, la reprise d’un fonds de commerce est souvent plus sécurisante. La reprise de parts, en revanche, peut être avantageuse pour conserver la structure existante mais nécessite un audit rigoureux.

Lors du choix de reprendre une activité à vendre plutôt que de la créer, la question du financement du projet de rachat de parts sociales d'une SARL, d'actions d'une SA ou du rachgat d'un fonds de commerce est centrale.

Fonds propres, crédit bancaire, cautionnement romand, equity, actifs de prévoyance : comment financer un projet de reprise d'entreprise en Suisse ?

Une fois le diagnostic et le business plan réalisés, vient le moment de la négociation. Il ne s’agit pas seulement de discuter du prix de cession, mais aussi :

• Des modalités de paiement

• De la reprise du personnel

• De la garantie de passif

• Du rôle éventuel du cédant pendant la transition

La phase post-reprise est tout aussi déterminante. Il faut rassurer les équipes, maintenir les clients, préserver les partenariats, et mettre en œuvre votre plan stratégique. Un accompagnement sur les 6 à 12 mois post-acquisition peut faire la différence entre réussite et échec.

Lors d’un rachat d’entreprise, la phase de transition entre le cédant et le repreneur joue un rôle stratégique. Trop souvent sous-estimée, cette période d’accompagnement est pourtant essentielle pour assurer la pérennité de l’activité, sécuriser les relations existantes et transmettre efficacement le savoir-faire.

Le cédant, fort de son expérience et de sa connaissance intime de l’entreprise, représente une ressource clé pour le repreneur. Il peut transmettre non seulement les procédures internes, mais aussi les subtilités liées aux relations humaines, commerciales ou techniques. Son implication, même temporaire, réduit les risques d’erreurs et facilite l’intégration du nouveau dirigeant.

• Acheter une entreprise surévaluée ;

• Sous-estimer les besoins en fonds de roulement ;

• Négliger certains risques juridiques ou fiscaux ;

• Avoir une lecture imprécise des comptes ou du modèle économique ;

• Rencontrer des difficultés pour négocier le bon prix ou obtenir un financement.

• Identifier des opportunités de reprise fiables (souvent hors marché public) ;

• Analyser les documents comptables et juridiques (due diligence) ;

• Évaluer objectivement la valeur de l’entreprise ;

• Élaborer un business plan solide et crédible ;

• Préparer les discussions avec les banques ou investisseurs ;

• Prendre du recul et garder une posture stratégique, même en cas d’enjeux émotionnels forts.

En Suisse, les processus de transmission sont souvent confidentiels et complexes. Être accompagné par un spécialiste permet de :

• Mieux comprendre l’écosystème local (réglementation, fiscalité, partenaires) ;

• Accélérer les démarches administratives ;

• Éviter les pièges courants liés à la reprise d’activité.