Trouver rapidement et facilement un financement pour une activité médicale en Suisse.

Trouver facilement un financement bancaire pour une activité médicale en Suisse est possible.

En effet, les professionnels de santé ( médecins génlralistes, dentistes et hygienistes, physios, etc) peuvent avoir accés à plusieurs types de financement désiés auc activités médicales, la forme de financement variant selon leur profil et le type de projet :

Crédit professionnel bancaire

C’est la solution la plus classique. Il peut couvrir une partie des investissements, voire le besoin en fonds de roulement. Il est remboursable sur 3 à 7 ans, avec des conditions variables selon la solidité du dossier.

Leasing

Idéal pour financer le matériel médical ou informatique. Le leasing permet de ne pas immobiliser de trésorerie et d’adapter les loyers au cycle d’activité.

Factoring

Solution intéressante pour les cabinets qui facturent des tiers (assurances, caisses). Le factoring permet d’anticiper le paiement des factures pour améliorer la trésorerie.

Utilisation du 2e pilier

Dans certains cas, les fonds de prévoyance peuvent être partiellement utilisés pour financer une installation, à condition de respecter les règles LPP.

Microcrédit et institutions cantonales

Certains cantons proposent des prêts à taux préférentiels ou des garanties d’emprunt, en particulier pour les jeunes entrepreneurs.

Partenariats ou cofinancements

Dans le cadre de cabinets de groupe ou de structures pluridisciplinaires, des formes de mutualisation peuvent alléger le poids du financement individuel.

Obtenir un crédit professionnel en Suisse pour une activité médicale reste accessible, à condition de présenter un dossier sérieux et structuré. Les banques examinent plusieurs critères :

• le profil du porteur de projet (expérience, stabilité professionnelle, autorisations),

• la rentabilité attendue de l’activité (chiffre d’affaires, marges),

• la capacité de remboursement (EBITDA, durée souhaitée),

• les apports personnels disponibles (généralement entre 20 et 30 % du besoin total),

• la qualité du business plan et la cohérence du plan de financement.

Leasing

Le leasing d’équipement médical permet de financer des machines coûteuses sans sortie de liquidités immédiate. Il est particulièrement utile pour les dentistes, ophtalmologues, radiologues, etc.

Factoring

Le factoring médical est une solution encore peu connue mais très efficace pour améliorer la trésorerie. Il permet de céder les créances en attente de paiement (assurances, LAMal, LAA) et d’être payé sous 48h, moyennant une commission.

2e pilier

Certains professionnels choisissent de mobiliser une partie de leur prévoyance professionnelle (2e pilier) pour renforcer leur apport. Cela nécessite une planification rigoureuse et l'accord de la caisse de pension, mais cela peut rassurer les banques.

Financer la création ou la reprise d'une activité en Siuisse consiste à financer des investissements. Le financement de l'installation d’un professionnel de la santé implique souvent des investissements lourds, souvent sous-estimés au départ. Ils varient selon la nature de l’activité (médecine générale, spécialités, soins dentaires, kinésithérapie, psychologie, etc.) mais certains postes sont toutefois récurrents :

• Loyer et aménagement des locaux : location d’un cabinet, transformation, insonorisation, respect des normes sanitaires et d’accessibilité.

• Matériel médical : équipements de diagnostic, instruments, mobilier spécialisé, consommables.

• Informatique et logiciels : système de gestion des dossiers patients, facturation, sécurité des données.

• Communication et signalétique : site internet, logo, vitrine, référencement local.

• Assurances professionnelles : Responsabilité Civile professionnelle, assurances choses, protection juridique, accident, etc.

Au financement de ces investissements initiaux utiles à la création ou à la reprise d'une activité médicale s’ajoutent des charges récurrentes et à assumer dès l’ouverture d'un cabinet médical : salaires (secrétariat, assistants), frais de gestion, comptabilité, énergie, leasing ou crédit. Le besoin de financement initial peut donc rapidement atteindre plusieurs centaines de milliers de francs selon la taille du projet.

Lors d'une stress financier survient souvent quand les besoins de financement ont été mal évalués ou sous-estimés. Trop d'entrepreneurs dans le domaine médical se concentrent uniquement sur les investissements matériels, en négligeant :

• Le fonds de roulement nécessaire pour les premiers mois d'activité, lorsque les revenus sont encore faibles ;

• Les décalages de trésorerie, notamment en lien avec les paiements des caisses maladies ou des patients ;

• La montée en charge progressive de la patientèle, qui peut prendre 6 à 12 mois pour atteindre une activité stable.

Oui !! on ne le dira jamais assez : Le business plan est bien plus qu’un outil pour convaincre une banque ou un organisme de financement. Dans le cadre d'un financement pour financer une création ou une reprise d'activité médicale ( création cabinet médical, clinique de soins dentaires, cabinet de physiothérapie) le business plan est un document stratégique qui permettant de structurer un projet, d’en valider la cohérence et d’en mesurer la faisabilité financière.

Dans le secteur médical, un bon business plan doit comporter :

• une analyse du marché local (concurrence, démographie, besoins en soins),

• une présentation claire du porteur de projet (parcours, diplômes, autorisations cantonales),

• un budget d’investissement détaillé,

• un plan de trésorerie mensuel pour les 12 à 24 premiers mois,

• un compte de résultat prévisionnel sur 3 ans,

• une analyse des risques (retards d’encaissement, baisse de fréquentation, frais imprévus).